Céréales Le blé rebondit à la suite de Chicago
Les prix du blé étaient en nette progression, ce lundi 6 avril 2020 après-midi.
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Les prix du blé étaient toujours en forte hausse, juste avant l’ouverture de Chicago lundi, notamment en raison de faibles températures dans certains États de l’ouest de la région productrice de blé aux États-Unis, comme l’Oklahoma ou le Kansas. De quoi perturber les semis de blé d’hiver, dont les surfaces sont déjà à des niveaux historiquement faibles.
« L’élément le plus marquant » la semaine dernière, notait toutefois le cabinet Agritel, « a été le résultat de l’appel d’offres de l’Algérie pour du blé tendre livraison juillet 2020, soit en nouvelle récolte, avec des prix demandés par l’Algérie très inférieurs aux offres, de l’ordre de –15 dollars la tonne ».
Cet écart de prix laisse « craindre chez les opérateurs européens », estimait Agritel, la tentation pour l’Algérie d’ouvrir ses importations au bassin de la mer Noire, et donc à la Russie, chose impossible à l’heure actuelle, du fait du cahier des charges de l’autorité publique d’achat, qui interdit les blés punaisés.
Pour rappel, l’Algérie est de loin le principal client de la France hors Union européenne.
« L’Algérie n’a rien acheté dans le cadre de son appel d’offres », confirmait le cabinet Inter-Courtage, qui évoquait pour sa part 10 à 15 dollars a tonne de différence entre les offres et les prix demandés par l’Algérie.
Vers 18h15 sur Euronext, la tonne de blé progressait de 3,75 € sur l’échéance mai, à 194,75 €, et de 2,25 sur l’échéance de septembre, à 187,25 €.
La tonne de maïs, quant à elle, regagnait 1,00 € sur l’échéance de juin, à 166,50 €, et 0,50 € sur l’échéance d’août, à 169,00 €.
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